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~ Sunô avait passer la nuit à errer dans Kiri après sa mission précédente. Sa mère venait de mourir et l'envie de retrouver la maison sans vie lui manquait. Assis sur la branche d'un arbre, il s'était finalement laisser convaincre que son père était responsable de la mort de sa mère. Son absence bien trop longue, la maladie qui la rongeait peu à peu, seul un médecin de qualité aurait été capable de la sauver et son père aurait très bien pu remuer ciel et terre pour le trouver et lui accorder la chance de rester parmi les siens. Cette rancœur naissante obscurcissait le coeur du Kirijin. Il ne vit pas la nuit passé, si bien qu'il n'en dormi pas. Ce fut après avoir passé une nuit blanche qu'un moineau lui apporta son ordre de mission du jour. L'esprit ailleurs, il la lu pour en prendre connaissance dans les grandes lignes. Sunô apprit qu'il ferait équipe avec un camarade de classe qu'il eut à l'académie. Ils n'avaient jamais vraiment eu l'occasion de discuter tous les deux, il fallait dire que la différence d'âge était assez frappante. Presque dix ans de plus pour le Yuki qui était le plus ancien de sa promotion. Le Yuki descendit de l'arbre et comprit qu'il devrait se charger en compagnie de Ryo Aokawa, de petits chenapans qui s'amusaient à sévir dans les rues du village. Leur jeu était de casser les vitres des boutiques par simple amusement.

Sunô et Ryo devraient donc remettre de l'ordre et surtout les pendules de ces jeunes à l'heure afin qu'ils ne recommencent plus. La tâche n'était pas très difficile, certainement aussi car ils n'étaient que tous les deux genins. Sunô rejoint alors le point de rendez vous soit les rues de Kiri. Il s'y tint au carrefour principale, reliant l'avenue principale et toutes les autres. Sunô s'était installé à l'ombre d'un arbre, n'appréciant pas la chaleur et encore moins la luminosité des rayons après avoir passer une nuit dans la pénombre, il sentait ses yeux reposés. Ryo ne tarda pas à arrivé, malgré la foule encombrante, il ne mit pas longtemps à repéré le kirijin aux yeux azur qui siégeait adossé au tronc de l'arbre. Le Yuki à son approche se redressa et lui tendit la main avec un sourire aux lèvres. Il lui adressa un clin d'oeil et reprit à son attention. Sashiburidana (ça faisait longtemps) Ryo kun ! Tu te rappelles de moi à l'académie ?

Il pleut du sang, un sang aussi noir que le ciel, un ciel sans lune, une lune ne possédant plus son contraire. Il pleure des larmes, larmes incolore au gout salé, sel précieux car d'une rareté presque éphémère. L'enfant les genoux sur un sol humide, imbiber de se sang qui tombe se tient en avant, le visage couvert de ses mains, ses mains trop petite pour retenir le flot de tristesse qui assèche son corps. Petit corps fragile qui ne déverse pourtant jamais de larme. Petit corps fébrile qui remue sous les spasmes de sa première réelle peine. Les blessures du cœur sous souvent plus grave que celle causé au corps. Il ne pense plus, il ne parle, il ne vit que pour laisser les perles d'eau parler pour lui, car il n'y à pas de discourt plus profond que le discourt du cœur. Au-delà des mots, l'enfant ne tente de dupé personne, guidé par l'émotion de l'instant, il se laisse mourir de chagrin.


Soudain, il voie la réalité en face, comprend que la mort fait partie de la vie et alors, ses larmes cesse de tomber, cesse de venir en conflit avec le sang. Il comprend en voyant ses larmes disparaitre dans toute cette effusion de sang. Il comprend qu'il est inutile de pleurer pour la mort, qu'il est inutile de s’attrister sur son sort ou celui des autres, qu'importe le temps qu'il passera à pleurer, ses larmes disparaitrons pour laisser place au sang. Il regarde ses mains don la couleur habituellement blanche est devenu rouge. Et alors il se promet, il fait le serment que plus jamais il ne lâcherait une larme pour qui que ce soit, il évacuerait son chagrin par la force et le combat. Que plus jamais il ne suivrait la voie du faible.


Alors il se lève, marche vers cette porte avec une lenteur presque irrespectueuse de la situation. Ce n'est qu'une fois face à elle qu'il tourne les yeux, qu'il regarde réellement ce corps en charpie. Ce n'est qu'a cette instant qu'il observe celle qui le protégeait jusque maintenant. Un rictus alors ce forme, une déformation de son visage. Ni un sourire, ni un trait de peine. Un mélange des deux. Alors qu'il regarde sa sœur, il réalise vraiment ce qu'il vient de faire. Puis il sort...



Me voila maintenant dans la rue du village de la brume. Je devais faire une mission avec un jeune ami connu durant l'academie. Suno Yuki, une personne tres gentille mais avec un drole de genre. Il n'appreciait pas les lieux lumineux, et encore moin la foule. IL preferait etre en arriere des autres. J'avais tissé avec lui, des liens assez fort pour pouvoir executer des missions ensemble. Celle-ci etait la premiere, il fallait bien que sa arrive un jour. Marchant dans la rue, ma dague accroché a mon dos, ainsi que mon bandeau frontale positionné sur la ceinture de mon pantalon. Il faisait frais, un legé petit vent faisait bouger mes cheveux bleu et blanc. J'arrivais au carrefour principale du village, regardant les environs, en ne voyant que foule autour de moi. Je mis quelque petite minute pour trouver Suno, collé a un arbre.


Un petit sourir fit son apparition sur mon visage, un sourir de joix de retrouver un ancien camarade de cour. Arrivant a sa hauteur, lui m'avait deja reconnu, je pensais meme que depuis le debut il devait savoir que la mission aller s'éffectuer avec moi. Il me salua, et me posa la question que je pensais. Oui je me souvenais de lui, il portait toujours son bonnet noir et sa longue veste. Une tenu qui pour certain faisait pedophile x). Mais souhate a notre age on pensais plutot a autre chose. Je lui tendis la main pour le saluer et je dis a mon tour.


<< Comment oublier avec qui j'étais a l'academie. Oui je me souvient de toi mon cher Suno Yuki. Et je suis ravis de faire equipe avec toi pour cette mission. Comme tu la si bien dis , sa fais longtemps >>

~ Les salutations faites, Sunô s'étira de tout son long en levant les bras au ciel. Il bailla sous la fatigue et se frotta le visage dans les mains. Les yeux brillants, il fut ravi de voir que son camarade de classe ne l'avait pas oublié. La mission étant des plus simples, les deux genins de kiri n'auraient aucun mal à régler cette histoire au plus vite. Tout en marchant à l'intérieur de la foule pour trouver les fauteurs de troubles, Sunô fit part des données supplémentaires qu'il avait recueilli un peu plus tôt en interrogeant les habitants. Le groupe de gamins agit en général en début d'après midi. Le marchand d'armes m'a affirmer qu'ils sortaient de l'école en faisant le mur avant de courir dans les rues pour casser toutes les vitres sur leur chemin. Allons devant l'école voir si des gamins s'en échappent. Le Yuki et l'Aokawa prirent donc le chemin de l'école du village afin de s'y poster et d'y surprendre les élèves à problèmes. Ils traversèrent le village en se remémorant quelques souvenirs de l'académie, la différence d'âge était telle que Sunô était vite à court d'idée pour alimenter la discussion sans que Ryo ne se sente froisser par le manque de conversation de son aîné. A les voir comme ça, il donnait plus l'impression d'être l'un professeur et l'autre élève. Se dire qu'il avait le même grade que son cadet n'était pas très glorifiant, mais Sunô à dire vrai se fichait royalement de ces détails. Les deux feraient leur chemin à parcourir comme ils l'auront entendu.

L'école se trouvait un peu en retrait par rapport au village. Dans un petit bosquet humide, une plaine s'étendait au beau milieu de celui-ci avec un bâtiment en son centre. La cour clôturée par des barrières donnait plus l'impression d'une prison qu'autre chose, même si la sécurité mise en place était avant tout destinée aux enfants. Sunô et Ryo se postèrent alors à la lisière du bosquet, dans un arbre pour être un peu plus surélevé et voir par où les enfants allaient s'échapper. Jusqu'à ce qu'il soit l'heure, Sunô aurait forcément à trouver un moyen de passer le temps, peut être l'Aokawa pourrait être plus bavard mais l'expression de son visage fit douter le Yuki. Lui aussi semblait avoir été frapper par la fatalité du destin. La tristesse se lisait dans le regard vague qu'il avait sans pour autant qu'il soit écrit sur son visage. Peut être était ce le coup du destin que ces deux genins se retrouvent sur la même mission après avoir été les acteurs d'une tragédie. Sunô posa son menton sur son poing en fixant l'école d'une manière tout aussi évasive que son partenaire. Lorsque la sonnerie retentit dans l'école, Sunô revint à la réalité. Les enfants sortaient des classes en courant, riant, tous aussi pleins d'énergie que lui même pu l'être à leur âge. Le temps le rendit plus sénile et beaucoup moins enthousiaste à dégager tant de bonheur. La vie devenait bien plus emmerdante en grandissant, loin était l'époque de l’insouciance et du rêve pour le Yuki qui venait d'entrer dans un cauchemars éveillé.

Un peu plus loin, Sunô aperçu trois gamins se diriger vers le fond de la cour. L'un d'eux souleva la clôture laissant passer ses camarades avant de la refermer derrière lui l'air de rien. Ces petits étaient plutôt malins pour leurs âges, et tous se ruèrent dans la direction du Yuki et de l'Aokawa pour rejoindre la rue principale. Sunô en les voyant se mit à rire, il se tourna vers Ryo en lui adressant une tape sur l'épaule d'encouragement. Ils sont tout à toi Ryo kun