Plantes, humains, animaux, tous étaient des êtres de cette terre, la différence entre eux, quelle était-elle au juste, la façon de vivre, voilà tout. Si les humains aiment se compliquaient la vie, les autres préféraient survivre et perduraient et c’est aujourd’hui face à un nature perturbait de force qu’elle devait lutter. Convaincre un étalon beau et fier, encore forcer l’ordre des choses, imposait la loi de l’homme, bien qu’elle n’en était pas fière, c’était ainsi que cela se déroulait ici-bas, efface au cheval majestueux, elle contempla la bête. Silencieuse et calme, elle essayait devant, sa journée s’écoula ainsi, l’un observant l’autre dans le blanc des yeux, Diao pouvait rester ainsi pendant des heures, la méditation était un part entière de son entrainement quotidien, cet art ne la gênait donc pas. En fin de journée, la jeune femme s’approcha de plus près, l’animal s’agitait, démontrant son hostilité, action bien futile de sa part. La kunoichi coupa une pomme en deux, tendant la moitié vers sa gueule, bien sûr, il refusait catégoriquement, pas de quoi la démoralisé, elle la posa sur haut de la porte de son enclot, puis recula. Un petit instant et le voilà qui tentait de l’attraper, mais le fruit tomba et cela du mauvais côté, souriante, Diao se releva, le lui retendit à nouveau, il refusa, elle le posa, repartant vers sa place, le temps passa, même histoire, au moins dix fois de suite. Le jeu curieux était amusant dans un sens, le dernier coup, elle posa la moitié sur le bord, la tenait avec un doigt pour qu’elle ne tombe pas cette fois, un plus long moment passa, mais l’étalon se décida à l’attraper et l’aide providentiel de la jeune femme lui permet de goûter le fruit tant convoité.

«Te voilà ce soir avant ton couché un peu plus malin ! » Souriante, elle en coupait un autre en deux pour lui tendre, comme il refusait, elle posa sur le bord et là il ne fit pas prier. « Si tu le deviens bien tu gagneras en liberté, à moins que tu sois plutôt du genre gourmand ? » Un furtif et rapide câlin sur son museau volé, la belle le laissait pour cette nuit, mais avant cela, d’un ultime geste, il croqua un bout de la rose dans ses cheveux arrachant ainsi quelque pétale. «Oyé ! Ça ce n’est pas à manger ! »

Au petit matin, Diao ouvrit le volet pour observer l’objet de sa visite, moins craintif, il s’agitait moins, ouvrant la porte, elle s’aventura à l’intérieur. Il fallut un long moment d’adaptation, mais elle finissait par pouvoir le caresser et le brossa, seulement parait de son bridon, elle agrippait les rênes pour lui faire faire un tour,. Marchant à ses côtés, elle le promena de longues heures, se reposant parfois pour boire ou une caresse, voilà de quoi fut faite toute la seconde journée qui s’acheva sous ce qui était désormais leur salut, une tranche de fruit coupée en deux. Le troisième jour, elle le sortait, puis marchait un instant avec lui, mais cette fois, Diao lui avait rajouté sa selle, dans un coin calme, ils s’arrêtaient tous deux, s’observant un long moment. Caressant son museau, elle longea son cou, puis son dos, alors, que celui-là serein remua la tête, elle plaça son pied pour monter ce dernier, aucun débat de sa part, la voilà qui se retrouvait en selle. Un peu retissant a la demande de la belle, il eut tôt fait de si faire, au pas, elle eut bien du mal à le canalisé, le fougueux, partait au grès de ses envies où bon lui semblait. Là encore le travail d’une semaine pour qu’il sache suivre un parcourt imposé, la fin de ses huit jours les avaient rendu complices, alors qu’il était déjà temps de se quitter, elle s’était habituée à jouer le dresseuse de cheval sauvage, bien que qu’il ne l’était pas vraiment…

La dernière montée, démonstration finale, en selle, Diao-chan faisait son ultime tour avec lui, aucuns soucis à l’horizon, le cheval s’exécuta, pourtant, quand le tour de son propriétaire il se montra retissant, puis son museau se portait un instant en direction de la maudite fleur. La kunoichi s’interrogea et si c’était sa plante qui avait ce curieux effet, le doute la titillait de plus en plus, voilà une piste qui à l’avenir, il sera sage de suivre qui sait là où cela pourrait la mener. Pour lui l’aimait tant, elle décrocha une pétale de son crâne pour la glisser dans la narine de l’animal, le même qui se conduisait parfaitement, c’est ainsi, très perplexe, qu’elle finissait son œuvre.

Le premier goût de la manipulation de l’âme innocente laisse un goût amère ~