Vite, vite, vite ! Je dévalisai mon armoire pour savoir ce que j'allais mettre ce soir mais pour une raison inconnue j'étais stressée. Comment ? Pourquoi je me précipite dans tous les sens ? Hm... J'ai un rencard ce soir. Oui, je n'ai rien dis, normal, vous n'avez pas à tout savoir sur ma vie. En effet cette partie est privée mais comme je me suis attachée à vous vous pouvez rester. Je ne savais pas quoi mettre. J'avais tellement de kimono et mon rendez-vous avec Byakuya était pour bientôt ! Oui, oui, j'ai rendez-vous avec lui. Rien de plus que de bons coéquipiers qui dînent ensemble, je vous rassure. Je descendais les escaliers me dirigeais vers la salle de bain avec en main l'un de mes nombreux kimonos que j'avais choisi suite à une dure élimination. J'allais maintenant l'enfiler et me pomponner un peu avant de me rendre au restaurant où il m'avait dit de le rejoindre. J'espère juste que ce n'est pas un coup foireux et qu'il va me poser un lapin. C'est l'une des choses que je ne pourrais lui pardonner. J'enfilai mon kimono puis commença à mettre un peu de fond de teint mais vrai très peu car le maquillage et tous autres choses liées à la cosmétiques n'étaient pas mon principale atout. J'aimais rester le plus naturel possible sans pour autant passer pour une souillon. Je mis un peu de rouge à lèvres, un peu de parfait "Le bonheur du femme" Hm... Magnifique ! Le nom est juste exact ! Tout ce que voudrais une femme dans un parfum... J'exagère ... Désolée !

J'aimais ce parfum ne me demandais pas pourquoi, je ne saurais vous répondre. Je m’apprêtais à partir quand ma mère me demanda où je partais vêtue ainsi. Je descendais les escaliers. Vous voyez les films américains quand la jeune fille descend les escaliers pour le bal de fin d'année bah ... C'était moi ! J'avais un kimono rouge qui ne couvrait mon corps entier et s'arrêtait au niveau de mes épaules. Il était brodée avec du fil de ver à soie. Un contour dorée qui sous la lumière brillait. Rien de plus normal... Je ne trouvais pas ça spécialement jolie mais bon. Les cheveux en chignons que j'avais soutenue grâce à un bâton en bois qui traînait dans ma commode. Mes cheveux étaient d'une noirceur d'ébène de quoi rendre la nuit jalouse. J'expliquais ensuite à ma génitrice que je devais rencontrer un ami ce soir au restaurant puis elle me laissa le passage. Elle esquissa un sourire enjoué avant que je ne la laisse seule de nouveau à la maison. J'aurais pu l'emmener avec nous mais s'en paraître ingrate elle aurait fais tâche si vous voyez ce que je veux dire. Non pas qu'elle ne me plait pas c'est ma mère mais que voilà, vous n'aimeriez pas avoir votre "maman" dans vos pattes dans un moment comme celui-ci malgré qu'il n'y a rien de bien spéciale. Oui, je recommence avec mon paradoxe, ça signifie que je m'embrouille moi-même. J'ouvris la porte d'un pas accéléré et partis en direction des rues de Kiri habillée ainsi. Ca me faisait un peu bizarre de sortir pour recontrer Tengoku-kun.

J'avançais dans les rues de Kiri tranquillement sans précipitations pour ne pas arriver transpirant à mon premier renc... Rendez-vous ! Attention le rapproche verbal ça couche cher ! Les rues étaient partiellement illuminées dans cette partie de la ville qui si on peut le dire vie la nuit ! Les restaurants, les bars, les casinos, etc... Et pleins d'autres choses où les gens pouvaient se changer les idées en fin de semaine après de durs journées de labeur. On m'avait invitée, je n'allais pas refuser cette offre ça aurait été égoïste de ma part. Je vous l'avoue Tengoku me plein beaucoup en tant que personne mais sans plus, n'allait pas vous imaginer des choses qui pourraient vous mettre dans une mauvaise passe. J'avançais vers le restaurant qu'il m'avait indiquée. Les hommes à mon passage se retournaient pour m'aborder mais je leur fis comprendre que je ne suis pas un objet à plaisir. Je pense que le message était passé... Oui, un douze centimètre ça fait des ravages, les hommes en sont tous fous qu'ils se tordent de plaisir devant moi en se tenant les bourses. J'arrivai devant le magasin puis attendis un moment à l'extérieur en regardant les couples qui amoureusement se tenaient la main ou s'embrassaient. Un petit pincement de ne pas être comme eux me vint, j'étais une kunoichi l'amour passait après et puis j'avais un rêve que je voulais réaliser avant tout ! L'amour ne ferait que me gêner !
Je n'eus pas à attendre longtemps quand au loin je vis une silhouette très familière serait-ce mon beau prince charmant qui vient à ma rencontre ? Ou n'est-ce qu'un leurre ?

La jeune femme était telle une étincelle au milieu de cette rue qui était déjà bien illuminé par ses nombreuses lumières. Les lèvres légèrement maquillées pour ne pas gâcher son effet naturel étaient rouge. Une peau douce et fraîche, rien de plus qu'une déesse. On ne pouvait pas dire que Kiri était composé de vieille femme toute défraîchit en voyant cette beauté. Une jeune femme si élégante, si pure, qui pouvez penser qu'elle était une kunoichi de rang chunin de ce village ? Personne. Elle avait l'air d'attendre quelqu'un puis au loin son regard se mêla à un autre homme. Dommage pour vous messieurs mais ce soir cette belle et charmante jeune femme et prise et voilà l'heureux élu qui arrivait en face de celle-ci en lui souhaitant un bon soir. On aurait dit un chef de famille dans ce vêtement qui était si classe. Tengoku.. Ce nom me disait quelque chose mais quoi ? J'avais du mal à m'en souvenir malgré mes efforts bien que je n'avais la tête à ça pour le moment. J'étais plus concentré sur les deux jeunes qui se regardaient tout timide. Par le visage du jeune homme on pouvait facilement comprendre qu'il rougissait à cause de Taki-sama mais il y avait de quoi !

Byakuya : Bien le bonsoir Taki-san ... Entrons, j'ai réservé une table pour deux.

Le jeune homme aux cheveux longs était en faite son coéquipier avec qui elle avait eu une mission une fois. Je pense qu'ils voulaient faire plus ample connaissance. Celui-ci était habillé d'un kimono blanc et noir, si elle ressemblait à une déesse lui n'était pas loin d'un dieu grec quoi qu'il n'avait pas le corps mais au moins la beauté. Il n'était pas maigrichon non ! Il était bien formé avec des abdominaux qui se laisser sentir légèrement sous le kimono.Après que celui-ci l'ait fait entrer dans le restaurant de haute gastronomie, oui ils n'avaient aucunes raisons de rester là à bavarder dehors s'ils étaient venus manger. Une fois à l’intérieur ils suivirent le serveur jusqu'à leur table. Ce gentleman avait bien réservé une table pour eux ce soir là. Une chose est sur, c'est que ce Tengoku ne faisait pas dans la dentelle et était un vrai gentleman. Il aida la jeune femme à s’asseoir en tirant et en la poussant dès qu'elle était assise. Mizuki n'en était que ravie d'une tel gentillesse envers elle. Elle était comme une princesse prisonnière d'un de ses plus beaux rêves. Le restaurant n'était pas très bondé ce soir, tant mieux ils allaient pouvoir passer une soirée tranquille sans être gêné par le bruit des autres personnes autours. Le restaurant était grand avec diverses tables réparties un peu partour dans le magasin avec au fond de la salle commune une porte marquée "Cuisine". A droite se trouvait les wcs, bon c'était moins important mais toujours pratiques ! Le jeune homme commença à se mettre à l'aise tout comme Taki d'ailleurs. Ils se regardaient dans les yeux puis détournaient le regard comme deux amoureux qui n'osaient pas affirmer leur amour à l'un à l'autre. Laisser un moment de silence dans une telle situation était malpolie, alors Byakuya prit parole puis dit :

Byakuya : J'espère de ne pas vous avoir fait trop attendre. Je n'ai pas pour habitude d'être en retard, je déteste ça. Bien comment allez-vous, Taki-san ? La route n'a pas été trop long jusqu'au restaurant ? ... Vous êtes ravissante ce soir comme la première fois que je vous ai rencontré.

La jeune femme commençait à rougir suite aux paroles charmantes que lui faisait le beau jeune homme. Celle-ci le regarda avec un air un peu plus sérieuse en reprenant son calme. Elle le regarda dans les yeux puis lui dit ceci :

Mizuki : Ne vous inquiétez pas vous êtes à l'heure. Je vais bien, je vous remercie et vous même ? Ne vous en faites pas, j'ai l'habitude de marcher, je ne suis pas si faible que je le laisse paraître. Vous n'en êtes que plus charmant mon cher Tengoku-kun. Vous pouvez m'appeler par mon prénom vous savez.

La jeune femme arrangea ses cheveux en passant ses doigts au-dessus de son oreille droite. Elle avait mis ses deux mains sur la table et les utilisait comme repose menton. Elle regardait son coéquipier avec un regard ensorcelant, malgré elle bien sûr. Elle n'avait aucunement l'intention de jouer à un numéro de charme ou autre chose encore. Non, Taki n'est pas ce genre de femme à passer d'un bras à un autre ou encore à donner des plaisirs aux beaux garçons qu'elle avait dans le collimateur. En pensant à ce genre d'ânerie vous faites fausse route. Elle n'est d'autre qu'une femme des plus charmantes qui n'a qu'une chose en tête réussir sa vie comme elle l'entend, c'est-à-dire vivre pleinement sa vie en réalisant ses rêves. Peut-être oui que l'amour fera parti de son rêve mais seul elle pouvait le décider et nul autre. Peut-être que ce fameux Byakuya pourrait lui faire chavirer son coeur et la dérouter un peu mais est-ce une bonne solution ? La voix du serveur se fit entendre, Mizuki tourna sa tête vers lui puis se redressa en reprenant un aspect sur la chaise un peu plus sérieux. Elle regardait Tengoku avec un sourire puis attendit qu'il prenne sa commande pour ensuite donner la sienne.