Nouveau jour à Konoha, une fois de plus, il faut avouer que le temps n'était qu'un genjutsu infini. La réalité est elle ce que l'on croit ? Est-ce vraiment ce que l'on vit chaque jour, qui fait de nous ce que nous sommes tous ? Je réfléchissais à cette question, alors que j'étais à peine lever, prêt pour partir une nouvelle fois à Mission dans le village. Il faisait une grande chaleur, s'en était à peine supportable. J'avais toutes les fenêtres de mon appartement, ouvertes et dans les rues commerçantes, peu de gens y circulaient. J'étais accoudé sur le rebord de la fenêtre de ma chambre, soupirant et aspirant une grande bouffée d'air, j'en avais grandement besoin. Le souffle du vent était frais, mais les rayons du soleil tapaient fort, ça pouvait en devenir dangereux pour les personnes âgées ainsi que pour les enfants. Et c'est en ça, que consistait ma mission, je devais faire le tour du village, en conseillant les gens de mettre quelque chose sur la tête, drôle de mission n'est-ce pas ? Habiller et déjà préparé, je sortais de chez moi, avec ma cape marron, capuche sur la tête. J'étais prêt à faire le tour du village. Je marchais alors dans la rue où se trouvait mon appartement, mais peu de personnes étaient là, vues la chaleur. Je continuais mon chemin, en direction des habitations, c'était sans doute là-bas que j'avais le plus de chance de croiser des gens. Je ne me précipitais pas, ce n'était pas bon avec ce temps-là de trop s'agiter dans tous les sens, je me contentais seulement de marcher à vive allure. Je pensais à plein de choses durant ma marche... en effet, je manquais d'entraînement, c'était certain, par exemple, ça faisait je ne sais plus combien de temps, que je ne m'étais plus entraîné, j'avais sans doute rouillé un petit peu depuis le temps. Mais je savais, que d'ici peu de temps, j'allais faire une rencontre qui va changer ma vie, ainsi que ma façon de voir les choses, je ne sais pas vraiment ce que c'est pour le moment, mais ça ne saurait tarder. Je repensais également à plusieurs événements qui ce sont passer depuis le temps. Il faut dire, que tout le monde sait, qu'un sommet réunissant les Kage, allait se passer d'ici peu de temps, ça concernait sans aucun doute la Shikatsuki, d'ailleurs, grâce à une intervention rapide des Shinobi du village, Konoha n'a subi que très peu de pertes, ainsi que très peu de dégât. On pouvait être fier de notre village.

Je me demandais ce qui allait se passer après ça. Pour tout dire, il ne fallait pas s'attendre, à ce que le village et le monde connaissent un petit temps de paix, loin de là, on allait sans doute devoir bosser durement durant un long moment et rien que le fait d'y penser me gonfler déjà légèrement. Bref, je vis alors une personne âgée, passant devant moi. Elle avait la tête à découvert, ce qui pouvait être dangereux par cette chaleur immaculée. Je m'approchais d'elle et lui fis comprendre par de simples paroles, qu'elle ne devrait pas rester sans couvre-chef, une capuche, ou une casquette, ça pouvait être mauvais pour elle. J'eus des remerciements, elle semblait prendre en compte mon conseil. Je repris ma route, en direction du quartier des habitations, la chose que je pouvais remarquer au premier coup d'oeil était qu'aujourd'hui, peu de monde circulait dans le village et je comprenais tout à fait ça. J'arrivais aux habitations. Il faut dire que c'était un grand quartier, beaucoup de maisons y étaient construites, notamment les demeures des membres d'un clan par exemple. Je m'avançais dans ce quartier qui mettait un petit peu inconnu, regardant de droite à gauche, il y avait tout de même beaucoup de personnes là où je me trouvais, de quoi me donner un peu de travail. Une personne âgée était devant moi, elle semblait être épuisée. Je m'approchais d'elle, afin de lui porter mon aide. Je me mis à sa hauteur en m'accroupissant, la regardant avec un léger sourire. Je lui tendis alors ma gourde d'eau, que j'avais pris afin de ne pas avoir soif et pouvoir m'hydrater.

— Merci mon brave, j'en avais bien besoin, dit la vieille dame, en buvant quelques gorgées.
— Oh euh, ce n'est rien ! dis-je à mon tour, en lui donnant ma cape et en mettant la capuche sur sa tête.
— Comment je pourrais vous remerciez ? Demandait-elle en souriant.
— Je ne fais que mon travail, pas besoin de me remercier voyons.

Je repartais alors, donnant ma capte à cette personne âgée qui en avait bien besoin. Pour tout dire, j'avais traîner dans le village toute la journée, à la recherche de gens que je pouvais aider. Ce fut épuisant, mais finalement, je pu m'offrir le soir, un bon Ramen Ichiraku, avec un vent frais et une lune resplendissante.